Une ZAC… ou une impasse ?

La ZAC « Peupliers » à Plaisir : Un exemple de ce qu’il ne faut plus faire au XXIe siècle !

  • Une pratique de l’hypocrisie et de l’hommage du vice à la vertu : vanter un projet immobilier à partir de ses qualités environnementales, en commençant par détruire l’environnement ! …
  • Une insuffisance, voire une absence, de la prise en compte des contraintes environnementales : écoulement des eaux, etc. …
  • Une consommation de nouveaux espaces naturels excentrés, plutôt qu’une densification de l’existant urbain, accentuant et allongeant les déplacements en voiture (avec plusieurs voitures par habitation excentrée …).
  • Se tromper sur l’identification des besoins réels en matière de logement : les investisseurs capables d’acheter des pavillons avec jardin ont les moyens de se débrouiller seuls ! … Les jeunes couples ou autres primo accédants recherchent des appartements d’un prix plus raisonnable.
  • Ne pas insérer un projet de cette taille dans une vision urbaine d’ensemble : circulation facile entre les quartiers (y compris les circulations « douces », à pied ou à vélo), schéma de transports en commun, etc. …
  • Ne pas insérer un projet de cette taille dans le processus engagé de conversion énergétique : quelle type d’énergie (et combien) consommeront ces maisons ? L’efficacité énergétique maximum n’a visiblement pas été recherchée. Chacun sait que des immeubles, même petits, sont beaucoup plus efficaces si toutes les normes BBC (Bâtiments de Basse Consommation) sont respectées.

Si l’on souhaite vraiment répondre à un besoin concret et y répondre intelligemment, si la densification du tissus urbain existant s’avère impossible, un projet d’extension urbaine se devra, de nos jours, de privilégier la protection maximale de l’environnement, la consommation minimale d’espace par des petits immeubles, la consommation minimale d’énergie, le recours minimal à la voiture particulière, mais l’ouverture maximale sur le reste de la cité.

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